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Simone Barbaras
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"Notre Ennemi, Le Client"
The Boston Globe
PARIS. Une des dernières grandes traditions qui a résisté à l'assaut de la culture américaine, des communications high-tech mondiales et l'invasion des phrases anglaises, est maintenant menacée. Le dédain gaulois, considéré depuis longtemps, surtout par les Anglo-Saxons, comme la règle plutôt que l'exception, se rend à la courtoisie. Ces jours-ci, on peut même trouver des vendeurs qui sourient.

L'instruction de stage, autrefois inconnu dans ce pays, est la tendance la plus récente en France. Beaucoup de sociétés françaises, battues par la récession, ont réalisé que pour survivre et gagner un avantage compétitif, il faut offrir plus de service - dans le style américain.

Cela n'est pas de nature. "Etant agréable n'est pas enraciné dans la culture française," a dit Michael Likierman, co-président d'une société photo et optique nommée GPS. Des enfants américains ont appris par leurs parents, professeurs, et des autres d'être agréable. Aux Etats-Unis, d'être agréable est considéré comme une vertu.

En France, il est associé avec de la stupidité. "Les français mettent le service sur le même pied que la servilité," a dit Simone Barbaras, un consultant qui conseille des sociétés concernant des relations clientèles. "Ils le trouvent dégradant. Si vous vous excusez aux clients qui se plaignent, vous admettez que vous vous trompez."

Dans son livre, "Notre Ennemi, Le Client," Barbaras liste des centaines d'histoires d'abus sur la clientèle. Dans un, une femme téléphone à un restaurant pour demander de réserver une table pour déjeuner à 13:00. On lui dit que le restaurant accepte des réservations seulement jusqu'à 12:30. "Mais, je voudrais arriver à une heure," dit elle. "Tant pis, alors," était la réponse.

Le restaurant est maintenant fermé. Ni la coiffeuse qui poussait les clients par la porte avec des cheveux mouillés s'ils se plaignaient de leur coupe. "Si nous habitions sur une île déserte et étions le seul magasin dans la ville, nous pourrions traiter les clients n'importe comment," a dit Jean-Pierre Couriaut, Directeur des Ressources Humaines pour Saint-Algue, une chaîne de salons de coiffeur en France, en Suisse, en Corée du Sud, et en Russie. "Mais il y a beaucoup de compétition là dehors."

Pour assurer que les profits continuent à affluer, Saint-Algue fait subir à ses nouveaux ouvriers une session de préparation de deux jours qui stresse étant soumis aux clients. Ses coiffeuses portent des badges avec leurs prénoms. Ils servent du café à leurs clients et se mettent à converser, faisant attention d'éviter les politiques et la religion.

Les ouvriers à GPS, la chaîne photo et optique, subissent un entraînement comparable. Ils doivent respecter une "Déclaration des Droits du Client". Le premier: "Le droit d'être aimé". Le deuxième: "Le droit à l'attention particulière". Des vendeurs ont appris à s'adresser des clients selon leurs noms aprés avoir regardé leur cartes de crédit ou carnets de chèques.

L'amabilité étant même promue par la France officielle. Pendant les deux derniers étés, la Commission de Tourisme Parisienne a mis des affiches "Bonjour" autour de la cité, encourageant des commerces d'accueillir des touristes. Il distribue aussi un manuel qui conseille des Parisiens d'être gentils aux étrangers.

Pas tout le monde a fait attention. Une étude cette année de visiteurs outre-mers dirigée par la Commission de Tourisme a conclu que "les français sont arrogants, ils argumentent, et ils sont impolis vis à vis des étrangers." Ils sont aussi impolis l'un envers l'autre, comme beaucoup de Parisiens vous signalerez. Après des années en tenant des étrangers à distance, un certain nombre de gens trouvent que c'est impossible d'être agréable. Likierman dit qu'environ un cinquième des nouvelles recrues s'abandonnent pendant les sessions d'entraînements de GPS chaque année. Saint-Algue aussi perd une fraction de ses nouveaux ouvriers. "Quelques gens trouve que c'est un choc culturel," dir Couriaut.

La tendance de gentillesse peut aussi ébranler des clients. "Ça ne me plaît pas lorsqu'on m'adresse par mon nom," a dit un client dans un magasin photo GPS. "C'est trop familier et superficiel. Et je me tue d'être demandé d'avoir une bonne journée quand je n'en ai pas une."